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Photo du rédacteurPhilippe Duquesnois

Le nom de l'Amazonie...

Les Amazones ont toujours fait fantasmer... que ce soit les hommes pour d'évidentes raisons qu'on laissera imaginer, mais aussi les femmes qui toutes ont rêvées un jour de pouvoir inverser les rôles... ci dessous les Amazones du Dahomey (Bénin), troupe de guerrières qui ont, elles, réellement existé et qui ont effectivement combattu sur les champs de batailles...


Le texte qui suit a été écrit au début de mes recherches, je n'en change pas un mot, même si depuis j'ai découvert beaucoup d'éléments nouveaux,; notamment sur le professeur de Mahieu...



Les références historiques sur ce peuple mythique, qui selon les anciens auteurs grecs, habitaient sur les rives de la Mer Noire étaient tirées de textes légendaires et mythologiques. Ces légendes prétendaient qu’un peuple de femmes guerrières volait les mâles pour que ceux-ci perpétuent leur race, après en avoir profité elles s’en débarrassaient.


Mais personne ne porta jamais crédit à ces racontars, et Hippolyte, tuée par Hercule, Penthésilée, tuée par Achille faisaient partie du panthéon des demi-dieux et des héros dont l’Antiquité était friande.


Hormis quelques films érotiques de série B, où certaines « amazones-hardeuses » sont tatouées… et un « Hercule contre les Amazones » péplum italien aux acteurs bodybuildés et brillantinés, il y a peu d’autres références sérieuses sur cette race mythique…


Le seul témoignage circonstancié et visuel sur ce peuple de femmes vient d’Amérique, il vient d’un Conquistador, et se trouve être plus ou moins contemporain des aventures que j’ai narrées…


Le conquistador originaire d’Estramadure, Orellana, le beau-frère de Pizarro, qui dans sa quête de l’Eldorado, se trouva descendre le grand fleuve américain (l’Amazone) déclare, et ses chroniqueurs également, « alors qu’ils naviguaient au milieu de la rivière ils furent attaqués par des guerrières nues armées d’arcs et de flèches ». Les relations des hommes se trouvant sur le brigantin sont formelles et précises. Les expéditionnaires s’arrêtent un peu en aval du lieu de l’attaque, et ils interrogent les Indiens sur ces femmes guerrières qui les ont attaqués… les indigènes confirment l’existence de cette tribu, « elles habitent un peu plus loin dans la forêt » précisent-ils aux espagnols médusés, et émoustillés !


Ces faits sont rapportés ensuite par plusieurs chroniqueurs de l’expédition…

Notons aussi que les Indiens n’étaient pas contrariants, quand il s’agissait pour eux d’éloigner les envahisseurs…


Selon Orellana la quête du royaume des Amazones fit chou blanc. On perdit un temps fou à rechercher ces femmes sur la rive droite du fleuve, devenu pour le coup… l’Amazone, sans succès.

Et par la suite plus personne n’entendit parler de ces femmes guerrières qui volaient les hommes pour en faire des esclaves sexuels !


Que penser ?


Que les participants à l’expédition ont tous menti, que les Indiens ont également raconté des histoires…


Beaucoup d'éléments réels ont disparu après le passage des conquistadors, et même si Orellana fut loin d’être le plus brutal, ce n’était pas un ange. On peut imaginer que la disparition de cette tribu féminine soit passée par les pertes et profits de la Conquista… ce ne serait pas la seule. Beaucoup de commentaires des premiers découvreurs furent infirmés par la suite, simplement parce que l’on avait fait disparaître les traces de ce qu’ils décrivaient…


Orellana a-t-il détruit ce peuple mythique ?


Est-ce un fantasme d’hommes frustes esseulés depuis trop longtemps ? Quid des viols perpétuels des conquistadors envers les populations qu’ils rencontraient ? Et de l’accueil chaleureux et décontracté des femmes indigènes réservaient (selon certains) aux conquistadores ?

Toujours est-il que le plus grand fleuve du monde et l’immense jungle qui le cerne s’appellent l’Amazone et l’Amazonie, non pas en souvenir de traditions de l’Antiquité, mais parce qu’au XVI° siècle des chroniqueurs chrétiens virent des femmes nues et en armes se battre, et que des indigènes confirmèrent leur existence.


J’ai relaté l’épisode dans le livre parce qu’il me semble signifiant qu’une tradition grecque multimillénaire trouve un semblant de confirmation de l’autre côté d’un océan… surtout que ces mêmes traditions parlent aussi d’un continent disparu, l’Atlantide qui aurait séparé les Amazones des rives de la Mer Noire, des Femmes Guerrières des bords d’un grand fleuve américain.


Mais je ne voudrais pas terminer cette note sur ce « grand mystère » des Amazones d’Amérique du Sud sans raconter l’histoire d’une autre origine possible des femmes guerrières, donnée par le professeur De Mahieu.


Jacques De Mahieu a écrit une thèse : « La Géographie secrète de l’Amérique » dont il a ensuite tiré un livre « Les Templiers en Amérique », les éléments qu’a apportés au débat le Professeur sont immenses au point de vue recherche pure. Mais les explications qu’il en tire pour imaginer ce que firent les Templiers en Amérique sont plus que contestées.

Un autre livre de De Mahieu, « El imperio vikingo de Tiahuanaco » éditions Nuevo Arte Thor – Îles, décrit par le menu l’histoire de l’occupation de l’Amérique par les Vikings puis les Templiers, cela vaut son pesant de cacahuètes :


Selon De Mahieu un chef normand, nommé Ullmann débarque en 967 dans le golfe de Panuco à proximité de Mexico. La chaleur régnant dans les régions côtières les fait s’installer dans les montagnes, ils transfèrent leur capitale à Tula, là Ullmann devient rapidement roi des Toltèques, et fait régner l’ordre viking. De Mahieu affirme que les légendes aztèques, et l’organisation sociale de l’empire aztèque viennent de là.

De l’occupation Viking !


En 986 Ullmann envahit le Yucatan et fonde la ville de Chichen-Itza… mais les vikings abusant des femmes indigènes, les peuples soumis se rebellèrent et obligèrent les Vikings à changer d’air. Après avoir écumé les eaux du golfe du Venezuela, ils se fixent en Équateur, comme en témoigne, selon De Mahieu la légende du héros blanc colonisateur…

C’est sans doute à cette période que le grand colonisateur Ullmann meurt.

Le groupe viking, souffrant toujours des chaleurs régnant en plaine, se fixe sur l’Altiplano et fonde le royaume de Quito, devenu par la suite l’empire Chimu. De Mahieu donne dans son livre une liste de mots et d’expressions « chimues » qui seraient issus des dialectes nordiques. Ne se sentant pas à l’aise, le groupe de survivants viking se fixe vers l’an mille sur la plus grande île du Lac Titicaca et poussent leur conquête jusqu’à la ville de Tiahuanaco, où les Indiens les acceptent comme chefs. Continuant leur marche, ils soumettent tous les groupes indiens de la région et s’établissent à Cuzco.

Selon De Mahieu, les Vikings avaient pris soin de conserver la pureté de leur race, en ne se métissant pas avec les natives. Il faut donc admettre que des expéditions faisaient la navette entre les deux rives de l’Atlantique pour amener en Amérique de nouveaux colons et « colones »…


Mais il faut se souvenir aussi, que les vikings se déplaçaient parfois avec leurs femmes sur leurs drakkars, ce qui permet de penser que le premier peuplement fut mixte, et qu’il permettait l’auto peuplement…

Un siècle plus tard l’empire atteint les côtes atlantiques, et leurs navires descendent l’Amazone où ils ont installés de nombreuses colonies.


En 1150 un bateau viking rentrant en Europe s’arrête à Dieppe, en Normandie française, à l’époque peuplée par des « Vikings »… c’est-là, pense De Mahieu que les Templiers apprennent la nouvelle de l’existence de terres riches de l’autre côté de l’océan…


Les Templiers installent près de La Rochelle (à noter, que Jean Markale dans son livre de démystification des « mystères templiers » pose la question de savoir ce que faisaient les Templiers de ce port de La Rochelle, et considère comme tout à fait envisageable le fait que l’Ordre ait connu l’Amérique) un port qui servira de tête de pont pour leur commerce américain. Selon De Mahieu, la richesse du port de Dieppe vient également de ce commerce. L’auteur narre ensuite comment les Templiers de leur commanderie de Cerro Cora au Paraguay reçoivent des chargements d’argent de la vallée de Charcas.


Toujours selon l’auteur, les vikings gardaient éloignés les frères de l’Ordre des zones de production. Ceux-ci échangeaient de la « haute technologie » contre de l’or, des perles, de l’argent… comme preuve de cette occupation du Paraguay, De Mahieu raconte comment au seizième siècle les Portugais du Brésil découvrirent une tribu d’hommes et de femmes blanches, les Molomacas.


Les Templiers vont ensuite au Pérou, De Mahieu soutient que la Porte du Soleil de Tiahuanaco est directement inspirée du tympan de la Cathédrale d’Amiens !


C’est à ce moment de la lecture que le lecteur déjà sceptique, est assailli par les doutes plus définitifs sur le sérieux du texte… mais ce n’est pas fini !


En 1250 la zizanie s’installe entre les deux groupes européens, les indigènes prenant partie pour les Templiers, plus conciliants et plus égalitaires, chassent sous la direction d’un général nommé « Kari » les anciens colonisateurs norvégiens et danois, ne restant qu’avec les Templiers qui eux disparaîtront après 1307, puisqu’ils avaient fait vœux de chasteté.


Les Vikings de la prestigieuse civilisation de Tiahuanaco s’éteindront un à un, et l’histoire les oubliera, mais De Mahieu suit la trace des femmes vikings qui refusant de se mêler à la plèbe indigène se réfugieront en Amazonie, où elles constitueront des tribus de femmes et se consacreront, outre au souvenir de leur vaillants guerriers de maris, à l’amour lesbien… voilà l’origine des Amazones d’Orellana...


Selon le professeur De Mahieu, il existe encore au Paraguay des descendants dégénérés des Vikings, il s’agit de la tribu des Indiens guayaqui.

C’est dans cette tribu que le professeur finira ses jours dans les années quatre-vingt…


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