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Photo du rédacteurPhilippe Duquesnois

Comment cela a-t-il commencé ?

Il y a une quinzaine d'année, de nombreux accompagnements de touristes sur la Péninsule de Paria et dans le delta de l'Orénoque, me persuadèrent que la découverte de l'Amérique ne s'était sans doute pas passée comme on nous l'avait racontée.


En compagnie de Javier (tee shirt rouge), ethnologue espagnol, spécialiste des Wharaos et d'un couple de vacanciers, nous sommes à proximité de Macuro, où Colomb mit pour la première fois le pied sur le continent américain... selon l'Histoire officielle. La famille, sous le carbet, sont les descendants directs de ceux qui "accueillirent" les guerriers blancs vêtus de lumière à la fin du quinzième siècle !

C'est une certitude, il y a eu escroquerie, au moins embrouille, lors de cette grande aventure...
"Le Mensonge des Papes" raconte, par le menu et en couleurs, les suites de la véritable découverte de l'Amérique par Amérigo Vespucci...

Lors de ses deux premiers voyages en 1492 et 1493 l’Amiral ne découvrit que des îles… Saint Domingue, Haïti, les îles qu’on appellera plus tard Antilles… mais pas les Indes et encore moins un nouveau monde. Pour convaincre les souverains espagnols de le laisser tenter une troisième traversée, Colomb affirma sans crainte pouvoir découvrir le Paradis Terrestre ! On possède encore des cartes réalisées dans l’atelier que les frères Colomb exploitaient à Lisbonne, où l’Île qui permettrait d’atteindre le Paradis est située…

Cette obstination de Colomb à ne découvrir que des îles est telle (Pendant près de huit ans ses bateaux ne feront aucune incursion vers le continent proche), que l’on peut envisager qu’il ne cherchait qu’une île…


Sur les conseils de Jaime Ferre, un géographe catalan, l’Amiral pour ce troisième voyage emprunta une route bien plus au sud, qui lui permettra d’éviter totalement les îles de l’arc Caribéen, il arriva en Amérique du Sud, à Macuro, au sud de la dernière île, Trinidad. Il patrouilla la côte et décrivit l’embouchure de l’Orénoque, le quatrième fleuve du monde par son débit. L’Orénoque est si large qu’on ne pouvait douter, en le voyant, que l’on fût sur un continent qui puisse fournir assez d’eau pour alimenter un tel monstre !

Pourtant Colomb baptise cette terre Île de Gracia !


Il interroge longuement les Indiens sur les lieux où l’on trouve des perles, les locaux qui n’attachent pas grande importance à ces bijoux le renseignent… il part à la recherche de Île aux Perles, et il écrit dans « la lettre aux Rois Catholiques », connue sous le nom de « lettre secrète » :


« En ce détroit du Sud, que j’appelais du Serpent (Boca del Serpiente)… j’avais l’étoile polaire haute de près de cinq grades… l’autre (détroit) du Nord que j’appelais du Dragon (Boca del Dragon)… C’était à l’ouest de l’occident de (espace en blanc) de Ptolémée ».




Après avoir quitté Macuro, nous doublons la "Boca del Dragon" avec ses célèbres "dientes del mar", pour pénétrer, comme Colomb dans la Mer de la Baleine...


Après avoir situé (!) l’île aux perles, l’Amiral indique :


« La Sainte Écriture certifie que notre Seigneur fit le Paradis Terrestre… », la suite du texte est une justification historique sur la position géographique du Paradis Terrestre !

Précisons quand même, que ce n’est pas une lubie colombienne, beaucoup de gens à l’époque pensent que le Paradis Terrestre est vraiment sur notre planète…

C’est Colomb lui-même qui laisse l’espace en blanc dans son texte manuscrit, ce n’est pas un mot illisible que le scribe de l’époque n’aurait pas compris ! On possède l’original de cette carta (lettre). Cette lettre devait rester secrète, Las Casas qui écrira l’histoire de la Découverte dira que c’est le cardinal Da Fonseca qui interceptera la lettre pour la confier à Alonso de Ojeda… Las Casas affirmera dans le même texte que Da Fonseca avait des amitiés occultes !


Ce texte est étonnant, Colomb navigue à la recherche d’une île, il nomme les deux détroits qu’il emprunte (du Serpent et du Dragon), les situe par rapport à l’étoile polaire, et quand il sort de la mer que l’on trouve entre ces détroits, le Golfe de la Baleine, alors qu’il part plein est vers Tobago, il donne des indications concernant un endroit (le Golfe de las Perlas) situé à l’ouest de… et fait rarissime chez Colomb il refuse d’indiquer le nom du lieu ! Plus encore, il laisse en blanc un espace indiquant bien qu’il ne veut pas divulguer où se trouve cet endroit !


A l’époque cet « oubli » était significatif de la volonté de Colomb de ne pas indiquer où était cette île, le peu d’information que l’on avait sur la région, l’absence totale de cartes, la difficulté pour les marins de se situer par rapport à l’équateur ne laissent aucun doute sur la volonté de Christophe : cacher la position de l’île qu’il a découverte.


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